Lorsque l’on a pour projet d’acquérir un bien immobilier, la question du budget est centrale. Elle peut susciter de nombreuses réflexions, doutes et interrogations. C’est pourquoi, retrouvez, dans cet article, nos conseils et les informations essentielles à connaître pour se lancer dans l’immobilier.
1. Préparer son projet immobilier et définir son budget
Avant toute chose, la première étape indispensable est de bien préparer votre projet immobilier en définissant le budget dont vous disposez.
Grâce à cela, vous aurez une vision plus juste et réaliste, ce qui vous permettra de ne pas perdre de temps plus tard.
Ayez bien en tête ce pourquoi vous souhaitez acquérir un bien immobilier. Est-ce pour acheter votre résidence principale ? Votre résidence secondaire ? Ou est-ce pour réaliser un investissement dans l’immobilier locatif ?
Une fois l’usage défini, vous pourrez commencer à calculer le budget nécessaire à la concrétisation de votre projet. N’oubliez pas de tenir compte de toutes les dépenses qui s’ajoutent au prix d’achat, à savoir : les potentiels frais d’agence, les frais de notaire et les éventuels travaux. Il vous faudra également anticiper les frais concernant le remboursement de votre crédit et de l’assurance, la taxe foncière, mais aussi les charges et dépenses d’entretien, surtout si votre bien est en copropriété.
À l’aide de toutes ces données, vous pourrez déterminer l’ensemble de vos dépenses afin d’établir votre enveloppe budgétaire. Aussi, vous serez à même d’anticiper globalement le montant de votre mensualité à rembourser. En général, ce montant ne doit pas être supérieur au tiers de vos revenus nets. Depuis janvier 2021, le taux d’endettement maximal est de 35 %. Cependant, chaque situation est unique. C’est pourquoi, même si vous pouvez imaginer la somme de votre emprunt, vous n’aurez une vision précise qu’à partir du moment où les banques vous transmettront leurs premières offres.
2. Acquérir un bien immobilier avec ou sans apport personnel
L’apport personnel se définit comme les fonds propres que vous pouvez déjà mobiliser sans faire appel à un organisme extérieur. Il peut s’agir de votre épargne, d’un investissement que vous avez fait par le passé, d’un placement financier, ou encore d’une rentrée exceptionnelle d’argent.
L’épargne, qu’elle soit salariale ou constituée de produits d’épargne, sera le moyen de montrer à une banque, que vous avez un dossier sérieux et solide ainsi qu’une réelle capacité de remboursement.
Aujourd’hui, il demeure possible d’emprunter l’intégralité de la somme dont vous avez besoin pour un projet immobilier. Cependant, force est de constater que les banques sont plus rassurées lorsque l’acquéreur dispose déjà d’un apport personnel. En principe, celui-ci doit représenter 10 % minimum du prix de l’achat.
Enfin, sachez que le Prêt à Taux Zéro (PTZ), prêt aidé par l’État, est aussi souvent considéré comme un apport personnel. Créé pour aider les ménages à accéder à la propriété, il est désormais réservé aux primo-accédants. Nous vous conseillons de vérifier en amont si vous avez le droit à ce type de prêt aidé. En plus du PTZ, certaines collectivités ont mis en place des aides complémentaires et des systèmes de subvention. Pensez à contacter la mairie de votre commune pour avoir connaissance des aides existantes.
3. Trouver le meilleur taux de crédit
Lorsque votre projet immobilier se précise et que vous avez trouvé votre coup de cœur, il est temps de contacter les banques pour trouver un taux de crédit intéressant. N’hésitez pas à en contacter plusieurs afin de faire jouer la concurrence. En effet, votre banque habituelle ne sera pas forcément celle qui vous fera la meilleure proposition.
Nous vous conseillons de préparer un dossier contenant les informations suivantes :
- La description de votre projet,
- La somme de vos revenus annuels,
- Vos charges et dépenses actuelles,
- Le montant de votre épargne.
Sachez que vous pouvez faire appel à un courtier immobilier qui réalisera toutes ces démarches à votre place. Indépendant, il aura pour objectif de trouver le crédit le plus intéressant et le plus adapté à votre projet. Grâce à son expérience, un courtier obtient, bien souvent, des conditions plus avantageuses qu’un particulier qui réalise seul ces démarches. Par ailleurs, compte-tenu du nombre de prêts qui existent et de leurs particularités, si vous n’êtes pas familier avec ces sujets, un courtier pourra tout étudier à votre place.
Une fois les offres reçues, soyez attentif à toutes les composantes du crédit immobilier. En effet, le taux de crédit n’est pas le seul élément à vérifier. Il convient d’analyser également ce que l’on vous propose pour le coût de l’assurance, de la garantie et les souplesses admises. Par ailleurs, vous pouvez choisir d’opter pour un taux fixe ou un taux variable. Le taux fixe est le plus courant et est très souvent recommandé pour un achat immobilier. En revanche, un crédit à taux révisable signifie que le taux peut évoluer à la hausse ou à la baisse. Dans ce cas, demandez aux banques de réaliser des simulations afin que vous puissiez prendre connaissance de l’impact que cela pourra avoir sur votre remboursement.
Enfin, en fonction de votre situation, vous pourrez souscrire à un emprunt immobilier classique ou à un prêt relais. Avec un prêt relais, vous financez votre nouvel achat immobilier grâce à votre autre propriété en vente. Votre banque pourra vous prêter entre 50 et 90 % du montant de votre bien en vente. Cela constitue une avance, le temps que la vente soit conclue. Dès que la vente est réalisée, ce prêt s’arrête et la somme que vous aurez empruntée à votre banque devra être remboursée.
4. Prendre garde aux assurances et garanties
Comme indiqué précédemment, le taux n’est pas le seul élément qui doit attirer votre attention lorsque vous recevez des offres des banques.
La garantie est un dispositif qui permet de protéger l’établissement prêteur en cas de non-remboursement de l’emprunt. Cela signifie que, quoi qu’il arrive, l’organisme prêteur récupérera la somme qui lui est due. Différentes garanties existent. Il peut s’agir de l’hypothèque, de l’inscription en privilège de prêteurs de deniers ou de la caution d’un organisme spécialisé.
L’hypothèque permet à la banque de saisir le bien dont vous êtes propriétaire et de le vendre en justice. L’inscription en privilège de prêteurs de deniers est similaire à l’hypothèque sauf qu’elle présente l’avantage supplémentaire d’exiger des frais de garantie moins importants. Enfin, la dernière garantie est la caution auprès d’un établissement prêteur qui se porte garant pour la banque. Chacune de ces garanties présentent ses avantages et ses inconvénients qu’il faudra analyser avant de prendre votre décision.
Par ailleurs, un prêt immobilier nécessite la signature d’un contrat d’assurance décès-invalidité. Cette assurance garantit un remboursement du prêt en cas d’accident grave, de décès ou de perte d’autonomie. L’établissement bancaire vous proposera certainement un contrat d’assurance, mais vous pouvez en choisir un différent et faire jouer la concurrence. Sachez que si vous avez opté pour le contrat d’assurance de votre banque, vous pouvez en changer si la signature de l’offre de prêt a moins d’un an. Aussi, vous pouvez changer votre assurance tous les ans à la date d’anniversaire de la signature du contrat.
Pour plus d’informations sur ce sujet, n’hésitez pas à nous contacter !